Un ministre de l'Intérieur contesté
- Les Confinés
- 13 juil. 2020
- 2 min de lecture
Originaire de Valenciennes, Gérald Darmanin est le successeur de Christophe Castaner au ministère de l'Intérieur. Fils d'un tenancier de bar et d'une femme de ménage, il pourrait être un candidat exemplaire pour le ministère car les Français peuvent s'y identifier. Mais un procès est actuellement en cours contre le ministre.

Son parcours politique
Il est tout d'abord diplômé de l'Institut d'études politiques de Lille en 2007.
A 16 ans, il milite pour le Rassemblement pour la République.
Le 17 mai 2017, il est nommé ministre de l'Action et des Comptes publics par le gouvernement d'Edouard Philippe.
Le 23 mai 2020, il est élu maire de Tourcoing. Il cumule alors son mandat avec celui de ministre. Cette pratique est contraire à celle instaurée par Lionel Jospin en 1997. Il y est alors autorisé par Emmanuem Macron et Edouard Philippe. Sinon quoi il aurait démissionné de ses fonctions de ministre.
Le 6 juillet 2020, il se voit nommer ministre de l'Intérieur, succédant à Christophe Castaner.
Deux accusations
La première mise en cause du ministre de l'Intérieur est une accusation de viol, harcèlement sexuel et abus de confiance. La plaignante, âgée de 46 ans, saisi un juge d'instruction pour des faits de 2009. La plaignante, Sophie Patterson-Spatz avait alors contacté l'UMP afin d'annuler une condamnation de 2004. Gérald Darmnanin, alors chargé de mission au service des affaires judiciaires, reçoit la demande. Selont la plaignante, il aurait demandé des faveurs sexuelles en échange de la suppression de la condamnation. Un rapport sexuel non consenté s'en serait suivi. L'accusation a été classée sans suite en 2018. Le 9 juin 2020, la cour d'appel de Paris ordonne la réouverture de l'enquête.
La deuxième mise en cause est une accusation pour abus de faiblesse par une autre plaignante de Tourcoing. Gérald Darmnanin l'aurait alors obligée à des relations sexuelles pour obtenir un logement et un emploi en 2015. Enquête également classée sans suite en mai 2018.
De nombreux mouvements d'opposition à sa nomination ont été réalisés par des militantes féministes. Cependant, il est toujours présumé innocent.
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