top of page

Confinement : quand les mots réunissent, les crieurs de rue font leur retour

  • Photo du rédacteur: Les Confinés
    Les Confinés
  • 4 mai 2020
  • 2 min de lecture


L’activité des crieurs de rue, qui datent de l’antiquité, recommence à se faire un nom en cette période de confinement. Clamer les actus ou tout simplement véhiculer de la joie, zoom sur les décibels qui font du bien, en temps de solitude.


Lyon, Bordeaux ou encore le Maroc, tels sont les lieux choisis par nos crieurs du 21ème siècle pour pratiquer leur activité. L’économie est à l’arrêt, les activités culturelles suspendues, alors il a fallu pour ses hommes et ses femmes faire quelque chose. Un besoin de participer, d’aider, mais différemment s’est fait ressentir. Alors pourquoi ne pas faire un bon dans le temps ? Professionnels ou amateurs, tous déclarent une volonté de rendre un service en cette période troublée.


Un besoin d’actu

À l’échelle d’une résidence, d’un quartier ou celle d’une ville, leur objectif est le même, informer par la voix. À Lyon, ce sont des voisins qui se sont réunis pour scander chaque soir les petites infos du soir, leur action se transformant en sorte de gazette. Infos, blagues, anecdotes, les habitants participent en donnant leurs idées aux volontaires du soir. À Bordeaux, ce sont des comédiens aux activités suspendues, qui se sont emparés des trottoirs. Chaque jour, il crie des anniversaires, des messages d’amour et de bienveillance.


Enfin, au Maroc, l’ambiance et les circonstances sont un peu différentes. Reprenant le travail de leurs ancêtres qui donnaient les infos locales à dos de mulets et de percussions, ce sont aujourd'hui des volontaires aux Dictaphones et aux enceintes modernes qui arpentent les rues. Ils scandent des messages de préventions et les infos du jour pour ceux et celles dont le réseau est faible, voire inexistant. Mais dans chaque cas, le but est simple : il s’agit de rester unis et de s’aérer l’esprit avec un air d’antan.


Le social au coeur de la démarche

Cela pourrait paraître contradictoire, mais il apparaît pourtant que la population est plus unie et solidaire en période d’isolement. L’activité en est la preuve. Les habitants de la résidence de Lyon déclarent par exemple, « se rapprocher », que cela crée une « micro société », il se sont promis de conserver cela après le confinement. Au Maroc, la démarche est elle aussi sociale, on se soucie des plus pauvres et on ne les oublie pas. Au final, l’isolement permet peut-être, de poser un nouveau regard, ce sur ce qui était alors, juste sous nos yeux.


(sources TF1 / le jeune Afrique)


Laberenne Lucas


 
 
 

Comments


Post: Blog2_Post

Formulaire d'abonnement

Merci pour votre envoi !

©2020 par Les Confinés. Créé avec Wix.com

bottom of page